Léna Mill-Reuillard
dans le Parc National de la Gaspésie

EXPOSITION

Machinari

Près du centre de découverte et de services | Parc de la Gaspésie

Léna Mill-Reuillard, Montréal (Québec) | lenamillreuillard.com

Travaillant l’image, qu’elle soit photographique, vidéographique ou cinématographique, Léna Mill-Reuillard détient un baccalauréat en cinéma et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal.

Son travail a été présenté à Montréal, à Québec, à Sherbrooke, en Gaspésie et au Nouveau-Brunswick. Elle est retenue, en 2015, pour effectuer la résidence de production-diffusion PRIM-DAZIBAO. Elle y réalise l’installation vidéo Machinari, pour laquelle elle remporte le Prix du Conseil des arts et des lettres du Québec – Œuvre de la relève à Montréal 2016.

Parallèlement, plusieurs films auxquels elle a participé à titre de directrice de la photographie ont voyagé dans de nombreux festivals à travers le monde et remporté plusieurs prix (La coupe : Short Film Jury Award, International Fiction, Sundance Film Festival 2014; Mes nuits feront écho : Bright Future Award, International Film Festival Rotterdam 2017).

EXPOSITION AUX RENCONTRES

Machinari

L’installation vidéo Machinari nous convie au voyage. Léna Mill-Reuillard a conçu un parcours visuel où chaque plan-tableau devient une fenêtre, ouvrant une brèche sur une autre réalité. L’artiste y déjoue notre regard et effectue diverses manipulations avec l’image qui cherchent à donner corps à la photographie; ensemble, elles forment une résistance à l’immatérialité du processus numérique. Les images en mouvement ne forment pas tant un récit qu’une superposition d’espace-temps, qui oscille lentement entre disparition et dévoilement.

Machinari porte une réflexion sur la mouvance des images. L’œuvre propose une temporalité n’appartenant ni à la photographie ni à la vidéo, mais développe plutôt une durée propre à l’œuvre. Par la présence de l’artiste à même l’image qui effectue diverses manipulations physiques avec la surface photographique, elle crée un aller-retour singulier entre fixité et mouvement, entre espace fictif et espace réel, dessinant de nouveaux repères entre le tangible et l’image.