Jessica Auer
à Chandler

PHOTOGRAPHIE

Seeing the Forest for the Trees
(C’est l’arbre qui fait la forêt)

En face de la Cantine du Chenail | 1, rue de la Plage | Chandler

Jessica Auer, Montréal (Québec) et Seydisfjördur (Islande) | jessicaauer.com

Jessica Auer est une photographe et artiste visuelle canadienne qui partage son temps entre Montréal, au Québec, et Seydisfjördur, en Islande.

Son travail est principalement axé sur l’étude des paysages envisagés comme des sites culturels et porte sur des thèmes qui relient l’histoire, le lieu, le voyage et l’expérience culturelle. Elle a obtenu sa maîtrise en beaux-arts, spécialisée en arts studio, de l’Université Concordia en 2007 et a participé, depuis, à de nombreux programmes internationaux d’artistes en résidence comme celui de la piste Chilkoot en Alaska et au Yukon, du Centre Diaphane en Picardie, en France, et du Baer Art Centre, en Islande. Parmi ses expositions les plus récentes, mentionnons le Centre des arts du Yukon, à Whitehorse, en 2016; Le Quadrilatère, à Beauvais, en France, en 2016; la Galerie Patrick Mikhail, à Montréal, en 2016; Oslo8, à Bâle, en Suisse, en 2015; et le Musée d’art de Gotland, à Visby, en Suède, en 2015. Jessica Auer enseigne la photographie à l’Université Concordia.

EXPOSITION AUX RENCONTRES

Seeing the Forest for the Trees
(C’est l’arbre qui fait la forêt)

Lors d’une résidence en Picardie (France), Jessica Auer a côtoyé la collection d’œuvres d’art historiques du MUDO – Musée de l’Oise, dont les œuvres ont été créées, pour la plupart, par des peintres de la région. Cette porte d’entrée aux paysages de la Picardie et, en particulier, une œuvre de Paul Huet (La Forêt de Compiègne), l’a menée à une exploration photographique de l’une des grandes forêts de la région : celle de Compiègne. Jessica Auer a cherché à en saisir le caractère mythologique ainsi que son identité contemporaine. Marchant le long des sentiers et à travers certains endroits plus sauvages, elle a étudié la variété des arbres, les effets de la lumière sur le paysage, et recherché les traces du passé laissées par les cycles environnementaux autant que par l’intervention humaine. Grâce à la photographie, poursuivant le geste des peintres, ses images font référence aux qualités romantiques de la forêt qui ont captivé les peintres paysagistes du XIXe siècle, tout en créant une série qui propose une perspective réaliste de la forêt d’aujourd’hui.